Chaque jour, nous recevons des dizaines d’emails. Parmi eux, certains peuvent cacher de réelles menaces pour votre sécurité numérique. Derrière des messages en apparence anodins se dissimulent souvent des tentatives de cyberattaques.
Quelques exemples classiques de mails frauduleux :
- « Votre facture est disponible en pièce jointe »
- « Votre colis professionnel n’a pas pu être livré »
- « Votre compte risque d’être suspendu, connectez-vous »
- « Mise à jour de vos coordonnées bancaires »
Ces formulations cherchent à créer de l’urgence et à vous pousser à cliquer sans réfléchir.
Les signaux d’alerte à repérer
- Adresse de l’expéditeur inhabituelle ou douteuse
- Liens suspects ou pièces jointes non attendues
- Ton alarmant ou menaçant, qui pousse à agir vite
- Fautes d’orthographe, erreurs de grammaire ou incohérences
- Promesse trop belle pour être vraie (cadeau, remboursement, …)
Même si vous pensez être capable d’identifier facilement un email frauduleux, gardez à l’esprit que certaines campagnes de phishing sont particulièrement bien conçues. Les cybercriminels perfectionnent leurs méthodes : logos officiels copiés, adresses presque identiques, ton très crédible…
Même les utilisateurs les plus aguerris peuvent se laisser piéger !
Les conséquences possible d’un phishing réussi
- Vol de données personnelles ou professionnelles
- Usurpation d’identité
- Fraude financière (virements, achats)
- Blocage d’activité via ransomware
- Atteinte à l’image de l’entreprise
Les bons réflexes à adopter au quotidien
- ✔ Vérifier l’adresse de l’expéditeur avant toute action
- ✔ Éviter de cliquer sur des liens ou d’ouvrir des pièces jointes inattendues
- ✔ Accéder directement au site web via votre navigateur plutôt que par un lien reçu
- ✔ Signaler rapidement tout message suspect à votre équipe sécurité ou RSSI
- ✔ Déclarer l’email frauduleux sur Cybermalveillance.gouv.fr
En gardant ces réflexes, vous réduisez considérablement le risque d’exposition à des attaques par phishing ou à l’installation de logiciels malveillants.
Rappelons que, malheureusement, ces phishing ne se limitent pas aux emails, mais également par sms et téléphone.